Charlie et moi étions les meilleurs amis du monde à l'âge de cinq ans. Nous habitions sur la même rue. Les 400 coups, nous les connaissons puisqu'on s'amusait à torturer les chats des voisins. Ne vous inquiétez pas nous ne leur faisions aucun mal. On faisait simplement des tests avec eux. Résultât aujourd'hui du haut de nos 23 ans, nous savons que les chats n'aiment pas l'eau, que les chats aiment aussi les cookies et qu'il miaule lorsqu'ils n'arrivent pas à attraper une gâterie. Notre premier baisé ? À l'âge de huit ans, alors que nous venions tout juste de nous "marier" nous avons partagé un petit baisé de quelques secondes. Nous ignorions ce qu'était l'amour et c'était purement anodin. Nous avons partagé un autre baisé celui-ci était beaucoup plus significatif que l'ancien, mais nous avons mis ce baisé de côté et avons passé le reste de notre adolescence à être simplement meilleurs amis. Jusqu'à nos 17 ans quand lors d'une soirée qui a dégénérée, nous avons fait l'amour. Ensuite, le meilleur ami s'est transformé en prince charmant l'espace de quelque temps. Nous, nous aimions beaucoup et c'est surement ce qui a fait fuir Charlie. Il s'est sauvé avec une autre femme, ce qui a détruit à la fois notre idylle et notre vielle amitié. Aujourd'hui nous avons réussi à redevenir amis partant ensemble pour les mariages et les baptêmes de nos amis communs. Quelque chose a changé nous avons fait une trêve, mais je n'oublierai jamais qu'il m'a laissé, et lui, il n'oubliera jamais à quel point il aime sa meilleure amie.

EXTRAITS DE MA FICHE:

our kind of love

De retour à cette époque où nous étions les meilleurs amis du monde. L'époque où c'était nous, contre le monde entier. Nous combattions les dragons en transformant matelas et draps, en de véritables forteresses. Nous étions très proches et rien ni personne n'aurait pu nous séparer. Jusqu'au jour d'une pluie d'étoiles filantes. Jour que certains auraient pu prédire heureux, mais qui n'a jamais trouvé sa fin heureuse.

C'était une belle soirée de juin. Nous avions tout juste 15 ans. Nous étions de simples adolescents qui regardaient une pluie d'étoiles filantes lors d'une soirée organisée par l'école. Les professeurs avaient décoré les arbres de la colline avec des lanternes. Les lucioles rendaient eux aussi le spectacle, plus magique. Nous étions tous les deux assis dans le Hyde Park regardant le ciel avec attention. Les étoiles ont pris leur envolée nous donnant un joli spectacle là-haut. On nous avait dit que les étoiles filantes étaient d'une beauté, mais c'était de loin plus beau que ce que j'avais imaginée. On nous avait dit que les étoiles filantes réalisaient nos voeux. Alors, cette soirée-là sur la colline, j'ai fait un voeu. En me prenant la main, il a fait un voeu lui aussi. Nous avons fait le même, celui de pouvoir enfin s'avouer notre amour. Quand il m'a pris la main j'ai hésité lâcher la sienne, mais je l'ai laissé. Je l'ai laissé prendre sa main libre sur mon visage. Je l'ai laissé poser son regard dans le mien. Il m'a laissé mettre doucement mes lèvres sur les siennes.

Ce qui a tout gâcher c'est lorsque nos lèvres ont cessées de se toucher. La réalité m'a rattrapée. J'avais peur, peur que tout s'écroule que mon confident ne devienne qu'une simple connaissance. Peur que nos soirées deviennent des mensonges. Nous ne pouvions être ensemble, cela allait gâcher notre amitié me dis-je. « Charles, on fait une erreur, on risque gros. » « Nos erreurs ne peuvent pas être des erreurs tant que l'on n'a pas essayé. » « C'est perdu d'avance, restons amis et ne repensons plus à cette histoire. » Je me suis retournée et j'ai commencé à marcher. Il me regardait, il avait envie de partir à courir vers moi, mais il ne le fit pas, car il savait tout au fond de lui que ça ne valait pas la peine.

Quelques jours passèrent dans le quartier de Westminster. Charles décida de retourner chez moi pour jouer à Guitare Heroes puisque sa mère détestait qu'il joue à ce jeu chez lui, ça faisait trop de bruit. Nous avons continué à nous chamailler comme si rien n'était, nous étions trop jeunes, trop innocent, pour se faire la tête et après la mort de mon frère, il ressentait l'envie de venir me changer les idées. Il m'avait apporté ma glace préférée. Nous n'avions plus parlé de notre baisé avant des années.

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C'est à l'âge de 17 ans que notre histoire d'amour a connue suite. Nous étions à une fête bien arroser et le barman de la fête nous avait fait des gins tonics maison. C'était notre première fête avec de l'alcool et c'était à l'insu de nos parents. Alors que nous étions seuls dans l'une des chambres, nous nous sommes assis sur le lit et en se regardant bêtement, je l'ai embrassé. Je ne sais toujours pas si c'était l'alcool qui planait cette soirée-là, mais j'avais drôlement envie de lui. Les vêtements ont commencé à voler dans la pièce comme s'ils avaient décidés de quitter nos corps en signe de rébellion. Charles m'arracha les jeans bleus à patte d'éléphant que je portais. Je me suis retrouvée complètement nue alors qu'il m'embrassait le cou, mes doigts traversant le bas de son omoplate. Bon sens que j'avais envie de lui. « mais...» dit-il alors que je lui caressais l'entre jambe. J'ai alors mis ma main sur sa bouche. « Shhhhh... Tais toi... » Nous avons fait l'amour cette nuit-là et pour une fois aucun des deux n'aura de remords. C'est à cette époque qu'on a commencé à sortir ensemble. Au début c'était plutôt éphémère puis c'est devenu sérieux. Nous étions passés de Bonnie et Clyde à Hermione et Ron.

La fin était à prévoir. Les choses allaient tellement bien entre nous deux que Charlie a décidé de me tromper avec une fille dans un bar où il était allé illégalement. Quand je l'ai su je l'ai laissé et je suis allée me consoler dans les bras de son meilleur ami. C'est simple, je voulais qu'il souffre comme j'avais souffert et ce geste a eu l'effet escompté. Nos amis communs se sont divisés. Certains ont suivi Charles et d'autres m'ont été fidèles. Une chose est sûre, nous avons tous les deux étés déchiré par les événements. Nous sommes passés des visites quotidiennes à plus se voir du tout ce fut un choc.